Le château Munch est un domaine viticole situé dans l'appellation Lussac-Saint-Émilion, au nord-ouest de Montagne. C'est en 2006 que commence l'aventure du vin pour les Munch, qui décident de quitter Paris pour la Rive Droite bordelaise. Ils commencent par un diplôme viticole et par une expérience au château La Fleur de Boüard dans l'appellation Lalande-de-Pomerol, où ils se lient d'amitié avec Hubert de Boüard de Laforest, du célèbre château Angélus, qui n'aura de cesse de les conseiller, ainsi que Philippe Nunes.

En 2008, ils font l'acquisition de ce domaine qui couvre alors 3,5 hectares et se mettent immédiatement à l'œuvre pour récolter et vinifier ce millésime. Aujourd'hui le domaine compte 4,3 hectares de vignes réparties sur 5 parcelles de beaux terroirs argilo-calcaires et sableux, avec quatre-cinquièmes de merlot et un cinquième de cabernet franc. Le travail des vignes suit les principes de la lutte raisonnée et favorise des rendements faibles, pour avoir des raisins bien concentrés. Au chai, le travail est parcellaire, avec du béton, de l'inox et du bois.

Le château Munch élabore ce vin à partir des deux cépages qui dominent l'appellation Lussac-Saint-Émilion, le merlot et le cabernet franc, le premier représentant, selon les millésimes, entre 80 et 85 % de la cuvée. Les vignes ont 30 ans d'âge moyen en 2012 et occupent un terroir argilo-calcaire et sableux où elles ont des rendements modérés, dans les 35 à 40 hectolitres par hectare.

Après des vendanges manuelles et triées avec minutie, la vinification est parcellaire et très extractive et se déroule dans des cuves thermorégulées, avant un élevage de 12 à 18 mois qui fait intervenir principalement des cuves pour préserver le fruit.

Ainsi voit le jour un Lussac-Saint-Émilion frais et vif, suave et rond, avec des tanins plaisants et une jolie palette de fruits. Les bons millésimes pourront se garder plus de 10 ans.

Spécialités gastronomiques : Magret, Cantal, Saint-nectaire.

Le Domaine FL est l’abréviation de Fournier-Longchamps. Constitué en 2007 par la contraction de deux domaines en une seule entité : le château Chamboureau sur l’appellation Savenières et le Domaine Jo Pithon sur l’appellation Coteaux du Layon.

Constitué de 35 hectares de vignes, le domaine s’est, dans un premier temps, associé avec le célèbre consultant bordelais Stéphane Derenoncourt. Depuis 2010, Charles Eric Pasquier, l’ancien régisseur du Château Figeac, a rejoint l’équipe du Domaine FL et a en charge de le faire évoluer vers les sommets qualitatifs. Tâche dont il s’accommode pleinement.

Un travail de fond a donc été entrepris depuis 2007, renouvellement des parcelles de vignes, cons-truction d’un chai aux apparences classiques, mais avec des dessous ultra modernes. La mise sur pied d’un cahier des charges régissant la production et la commercialisation etc… En bref, tout est mis œuvre pour produire des « Grands Vins ».

A la tête de leurs 30 hectares de vignes depuis 4 générations, les frères Girard, ont su apporter des touches de techniques modernes dans la manière de gérer leurs vignes et leurs vins.

Fini les produits chimiques repris dans la pharmacologie toxique, on en herbe, on ébourgeonne, on augmente la hauteur de palissage (avec plus de photosynthèse, on augmente la maturité du raisin), et on effeuille.

Les vendanges sont réalisées en cagette (13kg) afin d’éviter l’écrasement et le développement de l’oxydation. Trie sur table vibrante pour éliminer les déchets verts. Pressurage pneumatique afin d’assurer une extraction douce du jus. Débourbage naturel par le froid et entonnage des jus dans des barriques de 500 litres pour les fermentations… ouf la messe est dite. Bref, tout est mis en œuvre pour produire des grands vins.

Un dernier point, non des moindres, est le climat de la région d’Aigne. En effet, cette région privilégiée par un micro climat méditerranéen influencé par le climat océanique (Atlantique), est propice à l’élaboration de vins concentrés, tout en gardant beaucoup de fraîcheur.

Ce petit domaine, 20 hectares, méconnu jusqu’en 2003, a été propulsé dans le cénacle des « STARS » grâce au talent de Jérémie Gaïk.

Un terroir fabuleux, un potentiel humain exceptionnel, il n’en fallait pas plus pour que ce dernier applique, à cette propriété, les recettes qui ont fait la renommée du Dom. Du Mas Amiel.

Suprême récompense du travail accompli, le Dom. Pouderoux a été reconnu par la presse internationale comme le meilleur vin produit sur l’appellation Maury en 2008.

Le sol

Coteau exposé au sud, pente douce, terrasses de marnes sur argile rouge, schistes noirs sur la pente.

L'encépagement

Sur la parcelle, sélection de grenaches noirs, âgés de 30 à 50 ans exclusivement.

Le travail de la vigne

Travail cultural en rapport avec la nature, le respect du terroir la diversité biologique et son écosystème (labour, amendement organique).

Raisins issus de l’agriculture biologique.

La vinification

Sélection à la parcelle, cueillette manuelle, réception sur table de tri, égrappage, foulage, mutage sur grains et longue macération (30 jours) avec pigeages, pressurage pneumatique. Séparation des jus puis assemblage coule et première presse.

L'élevage

Elevage en cuve à chapeau flottant pour éviter toute oxydation, mise en bouteille au printemps et conservation en chai climatisé afin de préserver les arômes de fruits et la fraîcheur.

Dégustation

Belle robe grenat aux reflets noirs.

Nez intense : mûre, noyaux de cerise, bâton de réglisse, …

En bouche, vin généreux, ample, cerise noire, une touche orientale épicée, tanins à la fois puissants et soyeux.

C’est le compagnon idéal du chocolat noir, avec le foie gras, de certains fromages (Bleu) et à l’apéritif.

Au cœur du vignoble Minervois-La Livinière, appellation prestigieuse située au bas du piedmont de la Montagne noire, et réputée pour l’élégance et la finesse de ses vins, le Domaine Jean-Philippe Charpentier offre une gamme complète de vins minervois, hautement qualitative.

Un champenois passionné par les vins minervois

L’aventure de ce jeune domaine de vins minervois est celle de la passion d’un homme. En 1998, Jean-Philippe Charpentier, descendant de plusieurs générations de viticulteurs champenois, quitte son poste de professeur au lycée agricole d’Avize et sa Champagne natale, pour suivre son épouse, Laurence, dans le Languedoc. D’abord gérant d’une propriété à Carcassonne, il est ensuite maître blanquetier à Limoux.

En 2003, l’opportunité se présente enfin de réaliser son rêve : il acquiert ses 5 premiers hectares de vignes au cœur de la très belle appellation Minervois-La Livinière. Si ce millésime est vinifié chez un ami, dès 2004 les caves du Château de Félines deviennent l’atelier de son talent.

Les vins minervois issus des caves du Château de Felines

Les moyens humains et matériels mis en œuvre sur cette propriété de vins minervois, ainsi que la patience nécessaire à la réalisation d’une telle ambition n’entament en rien l’enthousiasme du vigneron qui, bien au contraire, évoque avec ferveur les projets qui foisonnent dans son esprit. Une seule exigence l’habite, se montrer à la hauteur et de sa passion, et de la confiance que lui accordent les amateurs qui dégustent ses vins.

Cet impératif qualitatif pour ses vins minervois ordonna par exemple la réfection complète du chais dans lequel les cuves existantes disproportionnées, industrielles, furent remplacées par d’autres plus petites, artisanales, adaptées à l’élevage parcellaire de rigueur, et enterrées pour protéger le précieux nectar des températures estivales méridionales. Il s’exprime également à travers un mode de culture raisonné, des soins particulièrement attentifs apportés à la vigne, et des vendanges manuelles en petites caissettes préservant l’intégrité du raisin.

Dans chacune de ses cuvées de vin minervois rouge, Jean-Philippe fait preuve d’originalité dans cette région où il est d’usage d’insister sur la spécificité de chaque parcelle. Il élève séparément sur lies fines, et assemble en fûts de chêne neuf, les jus issus de terroirs complémentaires. Une façon, pour lui, de manifester pleinement l’héritage familial et l’attachement à sa Champagne natale, région de l’assemblage par excellence.

Olivier B n’est pas nouveau dans la vinisphère, il était déjà de l’aventure du Domaine Cascavel dans le Ventoux. Aujourd’hui, Olivier B est au seul aux manettes d´un domaine de 6 hectares morcelés en 12 parcelles, qu’il conduit selon les principes de l´agriculture biologique.
Climat méditerranéen sec et chaud avec mistral, altitude (200 à 400 m) et géologie très hétérogène (sable, argilo calcaire…). Le vignoble est travaillé sans produits chimiques de synthèse, avec un maximum de travaux manuels et raisonnés pour un objectif de rendement de 35-40hl/ha (ébourgeonnage, palissage, effeuillage). Les vendanges sont exclusivement manuelles, avec tri en caisses de 18-20kg.
La philosophie Olivier B., c´est que le vin c’est d’abord du raisin : 90% du travail se fait dans la vigne. Ensuite, le rôle en cave est simplement de respecter et d’accompagner le fruit que la terre a bien voulu donner.
C’est un vin « nature » composé de 60% de Grenache et 40% de Syrah. Le nez est aromatique de puissance moyenne, la bouche est puissante avec des notes de fruits noirs (cerises, griottes, cassis). C’est un vin riche et persistant.
Il accompagnera idéalement le gibier.
Attention, il doit être impérativement carafé.

Situation: Aux portes de Béziers, sur de très anciens coteaux dans un paysage languedocien préservé (oliviers, abricotiers, cerisiers et amandiers sur un parterre d’iris) proche de l’Oppidum d’Ensérune entre Maureilhan et Montady.

Terroir: Sol complexe puisque différent d’une terrasse à l’autre (7terrasses sur 2,5hectares) allant de la marne sableuse du miocène aux cailloux roulé du pliocène. Sur ces terrasses, gît une quantité impressionnante d’huîtres fossiles dont nous avons représenté un spécimen sur l’étiquette.

Climat: Méditerranéen avec une forte influence maritime, mais un rôle important du taux de calcaire qui rend le sable presque blanc donc une forte insolation des raisins : couleur et arômes mais aussi acidité par concentration.

Vigne: Vignes conduites en respect de l’agriculture biologique avec travail mécanique du sol, sans engrais chimique, ces vignes font également l’objet d’un effeuillage manuel, d’un dédoublage des entre-cœurs et enfin d’une vendange en vert pour optimiser l’état sanitaire. Respect des cycles lunaires dans tous les traitements (cuivre et soufre, infusion de prêle et purin d’ortie.